jeudi 14 janvier 2010

William Madgin marie deux de ses filles

Le 20 mai 1890, William Madgin marie deux de ses filles. Ann épouse Elzéar Vaillancourt et la même journée, Ellen épouse Pierre Lavoie.

Premier fait intéressant, les mariages ont lieu dans la paroisse Notre-Dame-Du-Bon-Conseil, paroisse anglophone. Dans un atlas publié en 1896, Municipalités et Paroisses dans la Province du Québec, C. E. Deschamps décrit cette paroisse ainsi:





Détachée de St-Vincent de Paul à Montréal
Les catholiques parlant la langue anglaise de la paroisse St-Vincent de Paul à Montréal

Cette nouvelle paroisse est fondée en 1879. Le mariage de William et les baptêmes des enfants sont dans les registres de St-Vincent de Paul tandis que les mariages des enfants (après 1879) dans ceux de Notre-Dame-Du-Bon-Conseil.

William et sa famille sont donc établi à St-Vincent de Paul, paroisse du mariage de William à Sophronie (Sobronir) Robichaud, et sont de langue anglaise comme le montre le prénom de sa fille Ellen (orthographe anglais) dont l'acte de sépulture donne clairement: "Helene Madgin, épouse de Pierre Lavoie", donc devenue francophone.

Deuxième fait intéressant, les deux époux sont de la région de Rimouski, au nord de St-André de Kamouraska le long du St-Laurent, ou William et sa famille son recensé en 1861. Il y aurait donc des liens qui ont persistés après le déménagement à Montréal.

samedi 9 janvier 2010

Madgin épiciers

Entre 1877 et 1904,  les annuaires Lovell listent un épicier du nom de William  Madgin sur la rue Fullum.  Certaines années, l'annuaire spécifie que la résidence est sur la rue Marieanna, au #2.

La certitude est assez élevée que ce William Madgin est notre ancêtre (mon 2ième arrière grand-père) par l'annuaire Lovell de 1877qui l'identifie à la fois comme marin (sailor) et épicier et que les actes de baptême des enfants nés à Montréal avant 1877 (Mary Jane en 1877, John en 1876, Joseph John en 1870) de Sobronie Robichaud l'identifie comme aussi comme navigateur.  Les deux cartes ci-dessous, la première datant de 1890 et la deuxième tirée de Google maps, situent l'adresse donnée par les annuaires Lovell.




Carte de Montréal autour de Fullum et Marianna en 1890
Bibliothèque et archives nationales du Québec





Montréal en 2010. Marianna est devenu Coupal
Goocle Earth


Le coin Sud-Ouest entre les rues Fullum et Coupal est à angle  et une porte y est aménagée. Possiblement l'entrée d'un ancien commerce comme le coin Nord-Est des rues Notre Dame du Rosaire et Av de Chateaubriand qui était l'entrée de l'épicerie Madgin dont les derniers propriétaires étaient mes grands-parents Samuel Boucher et Adrienne Madgin.



Coin Sud-Ouest des rues Fullum et Coupal aujourd'hui
Google maps Street View

Après William, ses deux fils, Thomas (William et Emérence Pinet) et George (William et Sobronir Robichaud) ont aussi été épicier.

Les actes de baptême de Blanche (1900), Eusèbe Georges David (1900) et Henri Alfred (1902) confiment les annuaires Lovell pour les mêmes années sur la rue Fullum.  George aurait donc repris le commerce de son père William.

Thomas, pour sa part, s'est établi plus au nord de la ville de Montréal.  Il est listé dans les annuaires Lovell en 1911, épicier au 2621 Labelle qui devient Av de Chateaubriand en 1912 puis le 7781 Av de Chateaubriand en 1926 par un changement de numérotation.  L'annuaire Lovell de 1933 indique que c'est maintenant Wilfrid qui tient l'épicerie.  Thomas, né en 1862, a déjà 71 ans à ce moment et décédera en 1939.

L'épicerie passera aux mains d'Adrienne et de son mari Samuel en 1953.


Grand-père Samuel derrière le comptoir à l'épicerie, cir 1955

jeudi 7 janvier 2010

Visites

Enfin! Evelyne et moi avons rélisé aujourd'hui un projet que nous avions depuis longtemps, visiter la Bibliothèque Nationale et le centre d'archives du Québec.

Nous avons appris à visionner les microfiches, à les sauvegarder et à les imprimer. Nous avons trouver une photo du 65ième bataillon en revue au parc Lafontaine dans le numéro de samedi 13 juillet 1901 du journal Le Monde illustré.





Il est évidemment impossible de voir si Thomas Madgin qui a fait parti de ce bataillon lors de la rébellion de 1885 et dont nous avons la médaille était présent à cette prise de photo ou s'il était même encore membre du bataillon. Ce que nous connaissons de lui laisse croire que non puisque le recensement de 1901 lui donne l'occupation de journalier.


Notre première visite a été des plus fructueuse puisque nous avons trouvé dans les registres du Massachussetts disponibles au Centre d'archive sur la rue Viger les naissances de Théodore et William H (connu sous le nom de Henri dans les documents qu'Evelyne a obtenu des Soeurs Grises) Bushey. Dans les deux registres, le père, Joseph Bushey, est boulanger de l'état de New York et la mère Amanda Lafontaine (elle porte le nom de Maud dans le recensement des Etats-Unis de 1900) est du Canada!

Aujourd'hui n'était qu'une première visite, plusieurs suivront!

mercredi 6 janvier 2010

Les orphelins Madgin

À son décès, Émérence Pinet, épouse de William Madgin n’avait que 32 ans et laissait de jeunes enfants, Sara née quelques semaines auparavant et Philippe né 18 mois avant le décès. En consultant le recensement de 1871, 4 à 5 ans après le décès d’Émérence, on découvre que ses deux derniers nés ont été adoptés ou accueillis par des familles au Lac Témiscouata, là ou Émérence est décédée.

Sara a été accueillie par la famille de Paul Pelletier, son

parrain, mentionné dans l’acte de son baptême.

Philippe pour sa part a aussi été accueilli par une famille du Lac Témiscouata du nom de Michaud. Bien que le prénom soit épelé Filype, le nom de famille et l’âge sont assez convaincants.



Pour ce qui est de leur père William, l’acte de baptême de John, le premier né avec Sobronir Robichaud, laisse croire qu’il a quitté la région de Rivière-Du-Loup avec sa nouvelle compagne qu’il épousera le 16 avril 1878 à Montréal (St-Vincent-de-Paul) et à cette occasion, « légitimisera » ses enfants comme l’indique l’acte de mariage :

« Les parties ont de plus reconnus devant nous et les témoins sousignés pour leurs propres enfants, Jean Baptiste Madgin, Anna Madgin, Ellen Madgin, Georges, Auguste, Jean Baptiste et Marie Jeanne Madgin nés antérieurement à ce mariage. »

vendredi 1 janvier 2010

"Mérette les bébelles"

Lorsque nous étions enfants, mes frères et moi, à Noël, en visite chez nos grand-parents paternels, allions voir la vitrine au magasin de jouets Mérette, à un coin de rue de l'épicerie. La spécialité du magasin était les trains électriques et à chaque année, les Mérette montaient une vitrine fantastique.

Paul, un des frères Mérette propriétaires du magasin J A Mérette et Fils, avait épousé Jacqueline Madgin, fille de Wilfrid Madgin, frère d'Adrienne Madgin, donc cousine de notre père Gérard.

Comme c'est le "temps des fêtes", j'en ai profité pour compléter la lignée des Mérette jusqu'à François Mérette, le premier de cette lignée arrivé au Canada de l'Ile Jersey en Angleterre.